Tandis que Benyamin Netanyahou reconnaît qu’Israël n’a pas l’intention d’arrêter la guerre, de plus en plus de voix se font entendre chez les intellectuels et les diplomates en France pour condamner les menées israéliennes à Gaza. Un réveil nécessaire, mais décalé et insuffisant, jugent les observateurs.| La Croix
La qualification de génocide pour décrire les actes de l’armée israélienne à Gaza est d’abord apparue comme un marqueur de la gauche radicale. Mais plus la situation humanitaire devient tragique, plus la responsabilité du pouvoir israélien est largement dénoncée, et jugée génocidaire.| La Croix
Face à un monde qui commence à légitimer le mot génocide, la société israélienne amorce un début de prise de conscience, tout en soutenant majoritairement l’expulsion des Palestiniens de Gaza. Une contradiction qui reflète les tensions entre passé, présent, et leur utilisation politique.| La Croix
Sans refuser formellement la proposition de trêve parrainée par Washington, le Hamas propose des amendements jugés inacceptables par le médiateur américain. Face à cette impasse, Israël menace d’intensifier encore ses frappes pour « anéantir » le mouvement islamiste.| La Croix