Je viens de refermer D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère, et j’en ressors avec un sentiment ambivalent. Ce n’est pas un mauvais livre, loin de là. Carrère écrit avec une lucidité remarquable, une finesse d’observation qui force le respect. Il parvient à raconter l’insoutenable sans jamais tomber dans le pathos, ce qui est en soi une prouesse. Mais malgré cette qualité d’écriture, je n’ai pas aimé cette lecture. Ou plutôt : je n’étais pas en état de la...| Depuis le cadre de ma fenêtre
Il y a des lectures qu’on choisit un peu par intuition, parce qu’elles éveillent quelque chose peut être une curiosité, une promesse silencieuse. Éclair Tonnerre, écrit par Han Kang, prix Nobel de littérature 2024, et illustré par Jin Tae-ram, fait partie de celles-là. En ouvrant cet album en classe, je ne m’attendais pas à ce qu’il déclenche autant d’enthousiasme, de réactions, de silences habités. Et pourtant.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Lire de la science-fiction en classe primaire ? Oui et plus que jamais. Cette semaine, nos élèves ont découvert Rana et le dauphin de Jeanne-A Debats. Un court roman qui les a d’abord charmés, puis intrigués, voire inquiétés. Une lecture précieuse, car elle a ouvert une porte vers une réflexion éthique et scientifique riche, et parfois dérangeante.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Une plongée dans les questions éthiques et identitaires grâce à la science-fiction| Depuis le cadre de ma fenêtre
J’ai refermé Défense d’extinction avec cette impression rare et presque troublante que quelque chose avait été déplacé en moi. Le livre n’offre ni apaisement, ni résolution : il travaille en profondeur, comme une faille sismique encore active, lente mais irréversible.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Je viens de terminer Crescent City, House of Flame and Shadow, le troisième tome de la saga de Sarah J. Maas. Et je reste encore suspendue quelque part entre les mondes. Il y a des lectures qui, en plus de raconter une histoire, viennent déplacer notre rapport à la fiction elle-même. | Depuis le cadre de ma fenêtre
Nous poursuivons donc notre découverte du genre de la science-fiction par le biais de l'auteur : Eric Simard avec un texte bref et épuré : Roby ne pleure jamais, toujours aux éditions Syros Junior.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Je cherche parfois des textes qui, au-delà de la simple narration, de silence intérieur et de déplacement du regard. L’Enfaon d’Éric Simard appartient à cette catégorie rare. Ce n’est pas une histoire de robot ni de science-fiction spectaculaire. C’est un récit court, dépouillé, mais bouleversant. Il s’adresse à des enfants, certes, mais il parle à ce qu’il y a de plus profond en nous : notre définition de l’humanité.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Récemment, j’ai lu en classe Robot mais pas trop d’Éric Simard, un petit roman de science-fiction publié dans la collection Mini Syros Soon. L’expérience a été marquante tant pour les élèves que pour moi, non pas en raison d’un contenu spectaculaire, mais parce qu’elle a révélé certains manques, certaines limites, et aussi certaines possibilités insoupçonnées.| Depuis le cadre de ma fenêtre
J'ai récemment terminé Méduse de Martine Desjardins, et cette lecture m'a profondément marquée. Ce roman, publié initialement en 2020 au Québec et réédité en France en 2023, est une œuvre littéraire aussi fascinante que dérangeante. À travers cette réécriture du mythe antique, Desjardins nous livre une réflexion puissante sur la marginalisation féminine, la honte du corps et la quête d’émancipation.| Depuis le cadre de ma fenêtre
Lorsque j'ai terminé Crescent City 2 de Sarah J. Maas, un sentiment contrasté m'a envahie. D'un côté, j'ai été captivée par les rebondissements et par certaines intrigues secondaires comme celle de Ruhn et de l'agente mystérieuse, qui maintiennent l'intérêt en parallèle de la trame principale. De l'autre, j'ai ressenti de la lassitude face à la dynamique répétitive du couple Bryce et Hunt et à la longueur du récit.| Depuis le cadre de ma fenêtre