Quatorze ans pile après la chute de Ben Ali le 14 janvier 2011, dont le renversement marqua le début du soulèvement qui embrasa alors le monde arabe, la Tunisie est à nouveau aux mains d’un régime autoritaire. Mais le vent de la révolution n’a pas fini de souffler, estime le politologue Hamza Meddeb.| Le Nouvel Obs
Hichem Mechichi a été le chef du gouvernement tunisien entre 2020 et 2021. Aujourd’hui en exil, condamné par contumace à 35 ans de prison dans son pays, il s’inquiète dans cette tribune de la façon dont Naoufel Saïed, le frère du président Kaïs Saïed, justifie ses dérives autoritaires par un discours souverainiste et populiste.| Le Nouvel Obs