En 1954, à la fin de la guerre, ils ont été des milliers à fuir en France, des femmes, surtout, avec leurs enfants métis, qu’elles avaient eus avec le colonisateur. Ces rapatriés ont été parqués dans des camps, et ignorés. Plus de soixante-dix ans après, une proposition de loi pour la « reconnaissance de la Nation envers les rapatriés d’Indochine et réparation des préjudices subis » est étudiée ce mardi 3 juin à l’Assemblée nationale.