Après la fermeture de l'instruction pénale en janvier 2023 (Billet d'Afrique, 01/2023) et l'échec de deux questions prioritaires de constitutionnalité, seule la procédure devant les juridictions administratives pouvait encore permettre de voir l'État condamné pour ce crime colonial que fut l'empoisonnement massif de la population martiniquaise et guadeloupéenne au chlordécone entre 1972 et 1993. La décision rendue par la cour administrative d'appel de Paris ce 11 mars reconnaît la ...