Florence, Aout 2013. Les locaux ont déguerpi, il reste quelques milliers de touristes, quelques siècles d'histoire.| 2 Neurones and 1 Camera
Barcelone, Janvier 2014. Visite en Catalogne et méditation sur la politique de l'identité du lieu.| 2 Neurones and 1 Camera
July 2014. Hundreds of little broken things, and the lesson of a lifetime.| 2 Neurones and 1 Camera
Août 2014: Taxis quadrilingues, portes condamnées, et un banc sur l'océan.| 2 Neurones and 1 Camera
C’est quoi, un carnet de voyage? Pas l’objet, mais cette histoire que l’on raconte, pour faire un peu rêver et peut-être aussi pousser à l’action, à la visite.| 2 Neurones and 1 Camera
Février 2013. J’aurais pu me douter que cette dérive n’en était pas une; pas tant un ode au hasard partagé qu’un vecteur d’approche. Un chimpanzé sans combinaison spatiale. Laïka sans harnais. Deux voyageurs de l’espace-temps, faisant fi des distances et des fuseaux horaires.| 2 Neurones and 1 Camera
Ce lieu seul au monde où Shalimar se sent à sa place à deux pas des relents du caniveau.| 2 Neurones and 1 Camera
Même après une poignée d’années, l’hiver britannique reste une épreuve. Le fantôme de ce moi passé que ce crépuscule permanent avait rendu malade me hante.| 2 Neurones and 1 Camera
Tout le monde vous demande d’où vous venez; personne ne vous croit quand vous répondez «du bout de la rue».| 2 Neurones and 1 Camera
Je suis contre le mot “Anti”| 2 Neurones and 1 Camera
I rant. Too often. About things that don't work. Things that should work.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2015: le Nord anglais sous le soleil du printemps.| 2 Neurones and 1 Camera
2013-2015: Je vis à Londres; j'habite ici. Un endroit pas franchement laid, mais au charme de légumes tordus.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2015: Le mur d'Hadrien et les ruines romaines sur les hauteurs de la Pennine Way| 2 Neurones and 1 Camera
Octobre 2015. Je me souviens d'un autre été. Comme cadeaux d'anniversaire, 3 écharpes. Ils s'étaient tous mis en tête qu'il fait rudement froid au Japon. Comment leur dire que Tokyo est sur la même latitude qu'Alger?| 2 Neurones and 1 Camera
Octobre 2015: Profitant d'un passage au Japon, tenter de ré-illustrer le texte du plus beau documentaire de Chris Marker, Sans Soleil. Et répondre à la question: Aimions-nous la même ville, le même pays, les mêmes souvenirs?| 2 Neurones and 1 Camera
Janvier 2016: souvenirs de vadrouille à Bornéo, à jouer des géométries et des textures| 2 Neurones and 1 Camera
London, 2016: Chaussures, sandales, souliers et autres histoires lues sur le pavé brexitannique| 2 Neurones and 1 Camera
Lisbonne, 2016: Il y a une tendresse, une douce-amertume dans cette ville en travaux perpétuels, dans ces pavés inégaux, dans ces bâtiments fiers aux vitres brisées.| 2 Neurones and 1 Camera
Lisbonne, 2016: En contrepoint au portrait doux-amer issu du même voyage, une vision d'une Lisbonne moderne et moderniste.| 2 Neurones and 1 Camera
2015-2016: Promenades dans Londres, sans fioritures| 2 Neurones and 1 Camera
Janvier 2017| 2 Neurones and 1 Camera
Hiver 2017: Deux heures porte à porte. Une folie.| 2 Neurones and 1 Camera
Fevrier 2017: Paris. Paris me semble vide. Calme. Réduite au silence.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2017: elle grimpe et chute en suivant les reliefs, de tour de guet en tour de guet, comme un trait d'union sur une carte qui aurait eu l'idée de se manifester dans le territoire.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2017: Beijing. Traîner mes baskets dans les allées de poussière, zig-zaguer entre les piles de gravier et les épaves de vélos, et éviter tant bien que mal de me retrouver passager clandestin de tous ces scooters électriques dont le moteur est aussi silencieux que leurs sonnettes rivalisent de cacophonie.| 2 Neurones and 1 Camera
Février 2018: À Hayama je n'ai pas vu l'empereur. Il y a bien une résidence, à deux pas de mon chez-moi temporaire sur la plage, mais il n'y est pas. C'est l'hiver.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2018: Quinze ans plus tard, je pose pied à Melbourne.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2018: Au petit matin nous marchons tout autour du plus gros caillou de la planète, buvant au goutte à goutte les histoires du Tjukurpa: mythes, lois, traditions, cours de géographie tout à la fois, inextricables, enrobés dans des histoires de divinités vengeresses et d'animaux géants farceurs, seule explication plausible à l'incroyable topographie du lieu.| 2 Neurones and 1 Camera
Septembre 2018: Madeira est l'empire du bananier: dans le jardin auquel notre petit balcon fait face, sur les pentes en terrasse de cette île volcanique, dans tous les coins, des bananiers. Il n'y a bien que dans les interminables tunnels qui constituent le gros de nos trajets dans une poussive Punto que l'on n'en voit pas.| 2 Neurones and 1 Camera
Octobre 2018: Trois jour à quadriller les allées de Taipei, observer la vie depuis ces ruelles sans trottoir, à mi chemin entre espace public et privé.| 2 Neurones and 1 Camera
Octobre 2018: Treasure Hill n'est qu'à 10 minutes à pied de Gongguan, mais pourrait être un tout autre monde: une ruine, un jardin, un labyrinthe d'escaliers et de petits couloirs de béton. Mais surtout, en plein contraste avec une histoire d'occupations successives et un pédigrée militaire, Treasure Hill ralentit le pas, allonge le temps et libère les sourires.| 2 Neurones and 1 Camera
Octobre 2018: Abandonner pour un jour mes airs d'explorateur urbain et s'engouffrer dans un minibus pour un tour du nord de l'île qui n'aura d'aventureux que mon choix d'un opérateur exclusivement sinophone. Ma tournée des classiques me mène d'attrappe-touriste en piège à photographes, ce qui ne me gâche en rien mon plaisir: que ce soit à Shifen ou Jiufen, ou au marché de nuit de Keelung Miaokow, les lieux sont pittoresques et les touristes offrent leur part de spectacle| 2 Neurones and 1 Camera
Juillet 2019: Les rues pointillées de bars, de bijouteries, de magasins de souvenirs. Pas le moindre souvenir. La topologie même, du port aux rues en pente semblant toutes mener à Hallgrimskirkja? Comme si je n’y avais jamais mis les pieds. Peut-être même est-ce le cas.| 2 Neurones and 1 Camera
Juillet 2019: de Thórsmörk à Isafjordur, des filaments de mercure de la Markarfljót aux derniers habitants d'Hornstrandir.| 2 Neurones and 1 Camera
2020.| 2 Neurones and 1 Camera
Février 2021: La tendresse d'une fine couche de neige sur les quelques mètres carrés de ma vie pour un mois. Et l'amitié, simple, salutaire.| 2 Neurones and 1 Camera
Quand on parle données chaque jour, il faut parfois savoir se souvenir de mesurer ce que l'on a vraiment à cœur.| 2 Neurones and 1 Camera
Alors, dans cette routine cadrée de quatre murs, pas tout à fait le "voyage autour de ma chambre" de de Maistre mais presque, j'observe ma reconfiguration en animal casanier, la transcendence de l'habitude au rituel| 2 Neurones and 1 Camera
Juillet 2022: À qui sait naviguer le lieu et le non-lieu, à deux pas du grouillement, il y a les allés, les ruelles, les trottoirs, un monde entier de dérive pour moi tout seul, sous la canicule insensée, 37 degrés le matin, renaître comme le cliché de mon vieux rêve| 2 Neurones and 1 Camera
Août 2022: retour aux antipodes, en hiver cette fois, pour y découvrir la ville dans la ville dans la ville.| 2 Neurones and 1 Camera
L'an 2022 sera gravé dans ma mémoire à mesure égale des excursions à vocation familiales et des moments domestiques et culturels| 2 Neurones and 1 Camera
Fevrier 2023: Qu'importe ce qu'il se passe aux alentours, le brouillard dit: tu es ici, rien d'autre ne compte, et le sublime est à portée de main.| 2 Neurones and 1 Camera
Fevrier 2023: Arpenter le voisinage.| 2 Neurones and 1 Camera
Avril 2023: Le plan Venise est tombé à l'eau. Plutôt que lagunes et terrasses, j'explore mes solitudes.| 2 Neurones and 1 Camera
Mai 2023. Une dérive un jour de beau temps. Brighton aime le soleil. Les jours de grand beau temps, les corps se révèlent et se libèrent, on emporte sa serviette et un pack de cannettes à la plage.| 2 Neurones and 1 Camera
Septembre 2023. La vie ralentit. On s'imagine l'espace d'un instant ne jamais repartir, vivre ici, mais l'idée est incongrue, vite chassée par la certitude que certains climats se prêtent au repos et au ressourcement, d'autres à l'industrie.| 2 Neurones and 1 Camera
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Hi, I'm Olivier. Technologist, researcher and craftsman of an open internet. Wanderer of trails and cities. Unrepentant greeter of cats. For over twenty years I have had the immense privilege to live and travel around the world. | olivier.thereaux.net
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