« Peu importe le décor paradisiaque, je n’échapperai sans doute pas à mes propres névroses » : je ne pensais pas si bien conclure mon dernier article. Juste avant de prendre l’avion, j’ai appris que mon psy devait cesser sa pratique et c’est comme si on m’avait coupé l’herbe sous les pieds. Le transfert commençait tout juste à prendre très fort (ceux qui savent savent) et mon inconscient a très, très mal pris la nouvelle.| Hypothermia
Inviter quelqu’un à la maison est un geste à la portée immense pour moi, tant mon foyer est un reflet soigneusement curé de mon monde intérieur. J’aimerais avoir l’assurance d’une nomade capable de vivre avec juste un sac à dos mais n’en déplaise aux minimalistes, mon univers interne est bien trop fragile et j’ai besoin de points d’ancrage. Chaque objet dont je m’entoure est une attache au rivage, un rempart contre le vertige, un rappel au port. Ouvrir les portes de che...| Hypothermia
Lorsque j’ai avoué à K que je n’avais pas vraiment parlé de lui en thérapie jusqu’ici, j’essayais de lui expliquer qu’il est un espace de sécurité que je ne veux pas encore questionner. Il m’a gentiment rétorqué : « Mais c’est pas comme ça que ça marche ! » Sa réponse m’a anéantie comme l’effondrement d’un dernier refuge. Tout sentiment de sécurité n’est qu’illusion et je n’ai plus nulle part où me cacher (sinon dans mon sens inné pour la dramat...| Hypothermia
Éclats de nerfs, d’âme, de lumière.| Hypothermia