Vient un moment, on ne marche plus. Ou plus beaucoup. Ou si difficilement qu’on ne peut plus appeler cela de la marche. Juste une progression désarticulée, centimètre par centimètre, souffle par souffle, tête penchée sur ses faibles progrès ou ses pénibles avancées. Viennent les séances où l’on vous soutient sous les aisselles et par la taille, quelques fois deux hommes robustes, quelques fois un homme svelte et une femme souriante et tous deux, presque en chœur, se fendent d...