Comment s’écouter quand on ne parle pas sa propre langue ? Quand la survie est passée par l’étude linguistique de l’Autre d’une façon si ciselée, si fine qu’on ne se souvient plus du timbre de sa propre voix ? L’excavation est si longue, si douloureuse, si déroutante – j’avouais à K que je ne sais plus que faire du blog tant il m’est impossible de retranscrire ce qui m’habite sans me trahir.