Au début du livre, deux mois après sa mort, Emmanuel Carrère assiste à l’hommage national rendu à sa mère, Hélène Carrère d’Encausse, après avoir vidé l’appartement de fonction de secrétaire perpétuelle de l’Académie française où elle résidait. Quant à moi, deux mois après sa mort, je m’apprête à partir chez ma mère vider la maison où elle a vécu les 40 dernières années de sa vie. Je me dis que la lecture risque d’être douloureuse. En fait pas trop. En l...